Né au XIXe siècle, situé dans le quartier de l’Opéra, à Paris, à 700 mètres de l’opéra Garnier et des Galeries Lafayette, dans la rue de Gramont (75002) longue de 264 m, qui commence rue Saint-Augustin et se termine Bld des Italiens, se trouve l’Hôtel Gramont qui vient de se refaire une beauté. Je l’ai visité en octobre de cette année. J’ai aimé son élégance, ses matières naturelles, sa déco raffinée et un poil exotique. Une visite ?

La rue de Gramont a des souvenirs… Elle a notamment été la première à accueillir un Cercle de Gentlemen, le premier à l’exemple des clubs anglais, fondé en 1819 et dissout par la police en 1826. Une histoire qui a inspiré la décoratrice Aurélie Lambert : « je me suis surprise à rêver d’ambiances feutrées, de discussions aux saveurs de
whisky et de cigares autour de voyages au long cours ponctués d’anecdotes et de souvenirs »…

L’hôtel est donc résolument pensé dans un esprit éclectique, un lieu de convivialité intimiste et chaleureux, où se mélangent les styles, les époques, les matières et les motifs. La moquette, le bois, le bon goût, on entre ici dans un univers feutré, calme… Un autre monde.
Les chambres ?

tons bleu, vert et gris. Le dressing sur-mesure et éclairé et recouvert
de toile de jute couleur sable.
Au nombre de 25, elles sont élégamment décorées avec une idée de voyages (4 thèmes : aquatique, asiatique, Bangalore et Afrique), de l’art et des belles choses. Réparties sur 6 étages, on y accède par ascenseur qui va jusqu’au 5ème étage, ou par l’escalier d’origine de l’immeuble, typiquement parisien, haussmannien, recouvert d’une moquette jungle, et éclairé par des appliques de style industriel.



Ci-dessus à gauche, une chambre d’inspiration « Asiatique » avec un papier peint nuancé bleu, de quoi, imaginer presque les collines de Chine… Dans toutes les chambres, les rideaux, ici soyeux et brodés, accompagnent le papier peint. En haut à droite, un décor africain avec un papier peint Palmier, des rideaux noir et blanc, aux motifs tribaux (j’aime beaucoup) et, en clin d’oeil, des tables de chevet tam tam. En bas, à droite, un voyage imaginaire à Bangalore, racontée par le papier peint signé Pierre Frey. Le canapé velours et les rideaux ont la couleur de la cannelle…



Dans chaque chambre, une moquette fauve façon Madeleine Chastaing, un secrétaire en granit noir, une penderie éclairée, des poufs d’appoint rebondis, et des luminaires originaux qui dispensent de beaux jeux de lumière.
J’aime particulièrement la chambre duplex :




Tout le charme de l’hôtel dans les détails…
Côté Salles-de-bains, règnent la sobriété et l’élégance. Des vasques en porcelaine, posées sur du granit noir. De grands miroirs de style. Des sols en Terrazzo. Des murs en faïence ou peints de couleurs poudrées.
Au rez-de-chaussée
Le petit-déjeuner est servi dans le Lobby :


« J’aime flâner sur les Grands Boulevards… il y a tant de choses, tant de choses à voir »
« Toute capitale a son poème où elle s’exprime, où elle se résume, où elle est plus particulièrement elle-même. Nul autre n’est comparable aux Grands Boulevards. » Honoré de Balzac
Les Grands Boulevards suivent le tracé des enceintes défensives construites par Charles V puis par Charles IX. Elles marquaient la limite du Paris de la Renaissance. C’est sous Louis XIV que cet endroit devient un espace urbain central, celui de boulevard. En 1676, le Roi Soleil décide d’un nouveau cours qui sera achevé en 1754. Il sera l’une des plus belles promenades de Paris. En 1895, aura lieu la première séance de cinéma par les Frères Lumière au Grand Café, boulevard des Capucines.

Le quartier des Grands Boulevards, c’est :
les Grands Magasins,
l’Opéra Garnier, l’Opéra Comique, l’hôtel des ventes Drouot, le cinéma
Le Grand Rex, le Musée Grévin, le théâtre Mogador, et les salles
de spectacles emblématiques comme l’Olympia ou les Folies Bergères…
Mais aussi des cantines historiques, des restaurants étoilés,
des néo-bistrots juste nés, des musées pas très classiques, des passages
secrets pittoresques. Un quartier unique à Paris dédié à la culture,
à la gastronomie et au divertissement et ce, depuis toujours !



L’on a envie de flâner dans ces escaliers et ces chambres… Très belles photos.
Et puis…, pour un Corse, quel supplice de voir tous ces lits sur écran ! Eh ! Cela dit sans mauvais esprit !
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Sans mauvais esprit, peut-être, un petit cliché qui traîne…
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Sans cliché, pas de sourire…
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Nous sommes bien d’accord !
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